Généalogie neuvilloise
Comprendre la généalogie
La généalogie est la science de la recherche de l'origine de nos ancêtres. Pour la plupart des descendants des premiers arrivants à Neuville, ce n'est pas un travail de recherche très pénible. Nous avons une abondante documentation sur la plupart des familles qui sont venues s'établir ici grâce aux registres des actes de baptêmes, de mariages et de décès et grâce à de nombreux contrats notariés depuis les tout débuts de la seigneurie de Dombourg.Cependant, malgré l'information que nous avons, quelques surprises peuvent être causées par la manière d’écrire un nom (écriture au son), les noms doubles, les changements de nom (Hardy – Châtillon – Lesage), les noms dits (Belleau dit Larose), les noms à consonance identique, les noms de soldats, les écritures illisibles de membres du clergé qui écrivaient les actes, les erreurs de lecture, de transcription dans la saisie de dates, de lieux, de nom lors de la rédaction des répertoires paroissiaux. Avec plusieurs sources d'informations manuscrites ou informatiques, il est plus facile de valider une information et de continuer notre recherche.
Le défi d'un généalogiste actuellement n'est pas de faire la lignée ascendante de ses ancêtres mais de regrouper une foule de renseignements concernant ceux-ci. Les prochaines sections vous en proposent.
Pour vous aider à faire votre généalogie, nous vous présentons un tableau qui vous indique la source à consulter selon vos besoins. Tableau des sources ↓
Familles pionnières
Les premières concessions de Dombourg (Neuville) ont été accordées par le seigneur Jean Bourdon. Les premiers habitants de Neuville arrivent en mars 1667, ils sont plus de 50 habitants qui marieront en majorité des filles du Roi. Le code qui suit le nom (F...) indique le numéro de la concession selon le terrier de 1835 du seigneur Larue. M. Marc Rouleau a écrit un cahier neuvillois no. 17 « Terrier de Neuville » qui couvre la période 1665 à 2000. Ce cahier → donne plus d'informations sur chaque concession.Liste des concessions avec leur numéro de code, selon le terrier de 1835 du seigneur Larue
- Veuve Jacques Achon, F‑19
- Samson Auger, F‑103
- Charles Badier, F‑023
- Jean Béland, F‑026
- Antoine Berthelet,
- Louis Bonnedeau, F‑017
- Antoine Bordeleau, F‑017
- Antoine Boutin,
- Pierre Bouvier, F‑025
- Jacques Braut, F‑130
- Jacques Brunet,
- Jean Chesnier, F‑034
- Pierre Coquin, F‑113
- Mathurin Corneau, F‑028
- Jean Courtois,
- Charles Daveau, F‑003
- Pierre De La Faye,
- Jean-Charles Delastre,
- Louis Delisle,
- Antoine Deserre,
- Charles Delorice, F‑005
- Jean Dubuc, F‑103, F‑137
- René Duverger, F‑033
- Nicolas Faucher dit Chateauvert, F‑141
- Pierre Fauteux, F‑013
- Pierre Ferret, F‑024
- Jacques Fournel, F‑036, F‑125. F‑126
- Jean Grenier, F‑018
- Robert Germain, F‑032
- Jean Hardy, F‑100, F‑102 et F119
- Jean Hayot, F022
- Nicolas Langlois, F‑109
- Jacques Largillier, F‑031
- Oasquier-Nony Larose,
- Jean-Baptiste De LaRue, F‑020
- Jean Loriot, F‑012, F‑016
- Jean‑François Léonard, F‑011, F‑012
- Estienne Léveillé, F‑101
- Jean-François Liénard,
- Laurent Lormier,
- Noël Martin,
- Nicolas Matte, F‑122
- Pierre Marcereau,
- Jean Migneron,
- Jean Noël,
- Estienne Parpillon,
- Pierre Pelletier, F‑116
- Jean Pelletier, F‑020
- Charles Pin,
- Claude Plet,
- Jean Rioux,
- Michel Rognon/Laroche dit Rochette, F‑004
- Denis‑Joseph Ruette/D’Auteuil, F‑105, F‑106, F107
- Vve Robert Senat, F‑008
- Nicolas Sylvestre/Champagne, F‑108
- Lucien Talon, F‑036, F112
- Jean Tapin.
Si votre patronyme figure dans cette liste, voici la belle vue sur le fleuve que votre ancêtre voyait il y a environ 350 ans et que nous pouvons encore admirer à chaque jour (sauf le bateau, bien sûr).

Filles du Roy
Histoire *
En 1663, elles étaient 36 femmes provenant de Paris et d’autres régions du nord et de l’ouest de la France à tenter, les premières, l’aventure de s’établir en Nouvelle-France. Elles devaient aussi s’engager à fonder une famille et ainsi contribuer à peupler cette colonie française d’Amérique du Nord. Considérant les conditions périlleuses de l’époque, entre autres, pour la traversée qui pouvait prendre jusqu’à trois mois avec tous les malheurs qui survenaient parfois (naufrage, piraterie, maladie), on ne peut que saluer leur courage d’être venues vivre en Nouvelle-France.Près de 800 Filles du Roy en onze ans (1663-1673) se sont établies et ont fondé des familles. Dix ans plus tard la population de la Nouvelle-France avait triplé. On peut dire sans se tromper que les Filles du Roy sont véritablement les mères de la nation québécoise.
350e anniversaire *
L'année 2013 marquera le 350e anniversaire du premier contingent des Filles du Roy en Nouvelle-France (1663).La venue des Filles du Roy en Nouvelle-France est un fait historique primordial puisqu’il a donné le véritable coup d’envoi au peuplement de la colonie qui périclitait. La commémoration du départ du premier contingent de 1663 sera un moment privilégié pour ouvrir une fenêtre de visibilité publique majeure autant en France qu’au Québec afin de mieux les faire connaître.
L’année 2013 sera donc consacrée aux Filles du Roy avec deux moments forts : d’abord en France en juin 2013, la commémoration du départ du premier contingent venant de La Rochelle puis, son arrivée à Québec le 7 août dans le cadre des Fêtes de la Nouvelle-France. Le rôle essentiel de ces femmes et de leur descendance y sera souligné avec emphase.
Mariages à Neuville
Dans les paroisses où il y a eu des Filles du Roy, Neuville est l'un des endroits, au début de la colonie, où il y a eu le plus de Filles du Roy qui ont marié des habitants de l'endroit. En nombre, nous sommes devancés que par Québec, 101 Filles du Roy, Charlesbourg, 82, Neuville, 48 et Montréal, 46. Une des personnes qui a favorisé ces mariages à Neuville est Anne Gasnier, épouse de Jean Bourdon, premier seigneur de Neuville→.Voici la liste de ces Filles du Roy et le nom de leur mari. Lorsqu'il a y un code qui suit le nom du mari (Fxxx) →, il indique le numéro de la concession → où s'établi le couple, selon le terrier → de 1835 du seigneur Larue. M. Marc Rouleau a écrit un cahier neuvillois no. 17 « Terrier de Neuville » qui couvre la période 1665 à 2000. Ce cahier → donne plus d'informations sur chaque concession.
Liste des Filles du Roy et le nom de leur mari, selon l'ordre alphabétique du patronyme de la Fille du Roy
Françoise l'Archevêque, ...Jean Dubuc, F‑103, F‑137
Marie Attenville, ...Jean Fauconnet
Marguerite d'Aubigny, ...Charles Daveau/Laplante, F‑003
Madeleine Auvray, Nicolas Matte, F‑122
Catherine Baillié, Pierre Bouvier, F‑025
Catherine Beaudin, Pierre Coquin, F‑113
Geneviève Billot, Jean Denis, F‑19
Marguerite Bonnefoy, Jacques Achon,
Marguerite Charpentier, René Meunier/Laramée
Marie Coignard, Robert Germain, F‑032
Élisabeth Cretel, Nicolas Langlois, F‑109
Marie Damois, Léonard Faucher/St‑Maurice
Marie De Beauregard, Sébastien Langelier
Claude DeLaval, Louis Bonnedeau, F‑017
Louise Desgranges, Louis Delisle,
Catherine Durand, Pierre Picher/Lamusette
Anne D'Esquincourt, Jacques Damien
Marguerite Fontaine, Pierre Ratel
Marguerite Ferron, Guillaume Bertrand
Jeanne Grandin, Jean Brière
Marie Groleau, Jean Chesnier, F‑034
Catherine Guichelin, Nicolas Buteau
Perrette Hallier, Antoine Bordeleau, , F‑017
Marguerite Hévain/Évain, Pierre Richard
Louise Hubinet, Jacques Fournel, F‑036, F‑125. F‑126
Marguerite Lamain, Michel Rognon/Laroche dit Rochette, F‑004
Marguerite Lamirault, Honoré Martel
Marie Lasnon, Pierre Fernet, F‑024
Madeleine Leguay, Jean Grenier, F‑018
Élisabeth Lequin, Jean Gaigneur/Laframboise
Marie Levebvre, Jean‑Charles Delastre/Lajeunesse,
Françoise Loiseau, Mathurin Grégoire
Jeanne Magdelain, Antoine Tapin
Marie Malo, Jacques Brin
Agathe Merlin, Jean Loriot, F‑012, F‑016
Françoise Millot, René Mezeray
Marthe Payan, Mathurin Corneau, F‑028
Louise Petit, Charles Delorice, F‑005
Isabelle Planteau, Lucien Talon, F‑036, F112
Marie Poiré, Jean Hardy, F‑100, F‑102 et F119
Catherine Relot, Charles Badier/Laforest, F‑023
Jeanne Rossignol, Charles Petit
Élisabeth Salé, Jacques Marcot
Martine Taurey, Nicolas Marcot
Françoise Trochet, Pierre Pelletier, F‑116
Marguerite Vitry, Jacques Dery /Oasquier-Nony Larose,
Marie Voguier, Louis Chiron
Selon l'ordre alphabétique du patronyme du mari de la Fille du Roy, voici la liste des maris et le nom de la Fille du Roy ↓.
Ressources
▷ Contribution de la Société d'histoire de Neuville

C'est pourquoi M. Rémi Morissette, aidé par M. Yves Raymond, ont travaillé à cueillir de l'information sur chacune de ces Filles du Roy en vue de publier un livre qui leur rendent hommage.
À ce sujet, voir le cahier neuvillois no. 30 →.
▷ Société d'histoire des Filles du Roy**
La Société d'histoire des Filles du Roy (SHFR) est créée pour faire connaître et reconnaître dans toute son ampleur le rôle fondamental qu'ont joué ces quelque 800 Filles à marier venues en Nouvelle-France, entre 1663 et 1673, pour «fonder des familles» et peupler le pays naissant.Site internet *
Par son site Web, la FHFR veut apporter à ses membres et au public québécois, français et international, les informations et les recherches les plus pertinentes concernant les Filles du Roy.
▷ Livres
Si vous voulez en connaître davantage sur les Filles du Roy, vous pouvez consulter les livres suivants :- Les Filles du Roi en Nouvelle-France, Étude historique avec répertoire biographique par Silvio Dumas, Cahier d'Histoire, no. 24, La Société historique de Québec, 1972, 382 pages.
- Filles de joie ou Filles du Roi de Gustave Lanctôt de la Société Royale du Canada, Éditions du jour, 160 pages.
- Orphelines en France, Pionnières au Canada Les Filles du Roi au XVIIe siècle, Yves Landry, Leméac, 434 pages.
* Source : Site internet des Filles du Roy
** Source : Dépliant de la SHFR
Le terrier
Le seigneur, quarante jours après chaque mutation, devait présenter un aveu et dénombrement. Ceci consistait à faire un relevé de l'état de sa seigneurie, indiquant le nom de ses censitaires, la grandeur des fermes et le montant des cens et rentes. Ce système de tenure des terres amenait le seigneur à tenir un registre précis où étaient inscrit les titres de propriétés de ses censitaires.
Pour ce faire, il mandatait un notaire qui devait rencontrer chaque censitaire et lui demander de vérifier ses contrats de concessions et de successions.
Le terrier est donc un outil d'administration seigneuriale qui traduit chez les seigneurs une volonté de perfectionner et d'améliorer la gestion de leurs terres.
Le terrier de Neuville
En 1835, après avoir hérité de la seigneurie de Neuville par sa femme, Adélaïde Gamelin Launière, nièce de Joseph Brassard Deschenaux, curé de L'Ancienne-Lorette et seigneur de Neuville, Édouard Larue mandata les notaires Laroche et F. X. Larue pour dresser un nouveau terrier de la seigneurie.Ce document couvre toutes les terres de la ville de Neuville d'aujourd'hui et les terrains de l'ancien village ou Bourg-Saint-Louis, ainsi que toutes les terres qui forment aujourd'hui la ville de Pont-Rouge et une partie de Saint-Basile et de Cap-Santé.
Ce terrier peut être consulté à notre local (voir le cahier neuvillois no. 17) →
Don de Mme Jeannine Guillot Larue
Carte de Catalogne
Arpenteur, ingénieur, officier, Gédéon de Catalogne (1662-1729) était le fils de Gédéon de Catalogne et de Marie de Molle, d'Orthez, évêché de Lescar en Béarn. Il arrive au pays comme cadet dans les troupes de la marine. Il fait la traversée de l'Atlantique sur le vaisseau La Tempête commandé par le sieur Pingo, qui part de La Rochelle le 29 août 1683, arrive à Québec le 7 novembre suivant. Il combat les Iroquois au Fort Frontenac, puis les Anglais à la Baie d'Hudson et retourne au Fort Frontenac. Il défend Québec assiégé par les vaisseaux de Phipps. Il voit à la réfection de plusieurs fortifications et de l'enceinte de Trois-Rivières. On lui demande de construire le canal de Lachine qu'il ne peut terminer faute d'argent.Parti faire la campagne contre les Anglais à Saint-Jean de Terre-Neuve, on lui confie à son retour de dessiner les plans de toutes les seigneuries des trois gouvernements de Montréal, de Trois-Rivières et de Québec. Il met plus de deux ans à réaliser ce travail. La photo (carte) montre la partie concernant la seigneurie de Neuville. L'est se situe en haut de la carte.
Lorsqu'il fit l'arpentage des terres à Neuville, toutes les terres le long du fleuve (1er rang) étaient concédées.
Liste des colons inscrits sur la carte dressée par G. de Catalogne en 1709 - Seigneurie de Neuville
Alari
P. Denis
Laplante
P. Mercier
Lamontagne
Lorio
Laquerre
Lamarche
Mich Desorcy
D. Denis
J.F. Durbois
P. Fauteux
F. Grenier
Ant. Toupin
P. Pluton
Bordelo
J. Grenier
Cl. Carpentier
J. de la Rue
J. Proto
Aiot
An. Delisle
J. Crequi
N. Carpentier
J. Beta
F. Delille
J. Delille
Papillon
A. Giroux
F. Labadie
Decormier
Jean Chenier
La veuve Mezeret
Ant. Déser
Domaine de M. Dupont
Grégoire
R. Dubut
Corneau
F. Hardi
Jean Dubut
Dupuy
Mr Dauteuil
N. Silvestre
N. Langlois
Mercure
N. Faucher
Ch. Dubois
P. Coquin/Latournelle
Fontaine
Magnan
Michel Pelletier
Mas
Laroche
P. Cartier
Lafontaine
Constantino
Gingras
Masse
F. Anger
Fournel
Urbin
Laroche
Larame
P. Grenon
La pensée
Périchar
F. Lafranche
Latour
Henri
Fr. Vandal
Bertrand
Ayot
B. Anger
P. Anger
J. Prou
Chateauvert
La V. Chaillé
G. Pinel
P. Léveillé
P. Jalet
P. Lefebvre
Devin
J. Léveillé
J. Fiset


Monument

La photo ci-contre peut vous donner une idée assez précise du monument. Il a 3 mètres (un peu plus de 9 pieds) de haut. À sa base, le monument a plus de 40 centimètres de large (40.75 pouces) pour diminuer et finir à son sommet sur un largeur de 32 centimètres (1 pied). L'épaisseur est de 46 centimètres (18 pouces). Il est un monument dont tous les neuvillois sont fiers.
Il constitue un legs de cette génération au patrimoine de Neuville et une marque tangible des fêtes du 300e aux générations futures.
Il est situé près de l'Hotel de ville, soit au 230, rue du Père-Rhéaume ou en face du 783, rue des Érables.
Plaque fixée sur l'obélisque - 1684 Neuville 1984

À cette occasion, nous voulons rendre un hommage particulier aux familles suivantes dont le nom, après 300 ans, est encore présent en cette année 1994 :
Angers, Auger, Béland, Bertrand, Boisjoli
Delisle, Dubuc, Faucher, Grenier, Hardy
Langlois, Larue, Léveillée, Matte, Papillon
Plaques commémoratives dans l'église
Suite à l'achat de l'église par la municipalité de Neuville, d'importants travaux y ont été effectués pour y établir la bibliothèque de Neuville. Par conséquent, les plaques commémoratives de plusieurs familles qui y étaient installées ont été déménagées dans le corridor qui relie l'église à la sacristie. Ce corridor abrite aussi le musée des Curés.Famille Alary
Des descendants de René Alary ont inauguré cette plaque le 12 août 2000
HOMMAGE À Parti de Neuville (France), il arriva à |
Patronymes
Lorsqu'une personne cherche à élaborer son ascendance agnatique (une seule personne à chaque génération) ou son ascendance cognative (la totalité de ses ancêtres), il arrive que sa recherche semble sans issue. Elle ne trouve plus la filiation père-fils, père-fille. Il y a plusieurs possibilités dans ce cas. L'une d'elles est que le nom de famille d'une personne peut à l'occasion se trouver sous deux patronymes différents, soit qu'il est écrit d'une manière différente (très souvent selon le son), soit qu'il est carrément différent. À titre d'exemple, le nom de famille Paquet peut se retrouver sous le nom de Lavallée et inversement. Souvent on parlera de Paquet dit Lavallée. Mais le plus fréquemment, le répertoire ne donne qu'un nom ou écrira «Paquet/Lavallée».Afin de vous aider à mieux défricher vos ancêtres qui ont porté deux noms, voici une liste de noms de famille qui peuvent se trouver sous un autre vocable. Cette liste cependant n'est pas exhaustive :
Liste sommaire des noms de famille et leur patronyme
Aide = Créqui
Angers = Anger = Lefebvre = Stilly = Steguy = Tilly
Arbour = Harbour
Ayotte = Hayot
Beaudet = Ducap
Beaupré = Bonhomme
Beignet = Julien
Bérard = Lépine
Boisjoly = Liénard = Durbois
Borgia = Levasseur
Bossu = Lyonnais
Bouchard = Dorval = Lavallée
Carmane = Camanne = Camen
Chastenay = Deligny
Châteauvert = Faucher = St-Maurice
Chatillon = Hardy
Chailler = Chayer
Coutancineau = Constantineau
Coquin = Latournelle
Cotin = Cottin = Tugal = Desroches
Créqui = Aide
Cayen = Daigle
Deguise = Flamand
Denis = Jean
Depin = Lefebvre
Derome = Descarreaux
Dorval = Bouchard = Lavallée
Dussault = Toupin
Faucher = Châteauvert = St-Maurice
Fernet = Frenette = Ferret = Ferré
Flamand = Deguise
Fournier = Liévin
Fouré = Fourré = Vadeboncoeur
Frenette = Fernet
Genest = Jeunesse = Genesse
Grégoire = Pagé
Hébert = Lecompte
Hardy = Châtillon
Hart = Horth
Hébert = Lecompte
Jacques = Duhaut = Robert
Julien = Binet = Beignet
Lafrance = Pinel = Levesque
Lamothe = Mottard Laramée
Langevin = Bergevin
Lavallallée = Paquet
Lefebvre = Angers = Depin = Despins
Lemonier = Monière = Hardy
Lépine = Bédard = Legris
Levasseur = Borgia
Levesque = Lafrance
Liénard = Boisjoli
Magnien = Magnan
Malouin = Rinfret
Maret = Lépine
Monnier = Lemonier
Mottard = Lamothe
Pagé = Lamoureux
Perrin = Duplessis
Perron = Suire
Pinel = Lafrance
Raby = Sanschagrin
Rivard = Lanouette = Lacoursière = Loranger = Lavigne
Rognon = Rochette
Rochette = Laroche = Rognon
Rouillard = St-Cyr
St-Cyr = Rouillard
Sévigny = Lafleur
Toupin = Dussault
Vadeboncoeur = Fourré
Villeneuve = Amiot
Maisons ancestrales
Plan des maisons ancestrales de Neuville
1- Maison Auger-Desroches ▷ 1443, route 138

Transmise de père en fils depuis 1707, cette ferme appartient toujours à cette même famille.
Le rez-de-chaussée situé au niveau du sol nous rappelle qu'à l'origine il n'y avait pas de cave et que le plancher était de terre battue.
2- Maison Venner-Belleau ▷ 1338, route 138

Cette maison fut également la propriété, entre 1894 et 1904, de Gauvreau-Belleau, médecin-chirurgien de Québec et neveu de sir N. F. Belleau, premier lieutenant-gouverneur du Québec.
De type québécois avec un décor néoclassique, elle possède un toit à deux versants avec corniches, un rez-de-chaussée élevé, des fenêtres de même dimension en façade et des murs fait en moellon.
3- Maison Denis ▷ 1208, route 138

La cheminée qui occupait le centre du corps du logis a été déplacée.
Lors de la réalisation en 1914 du film américain 13, rue Madeleine, qui mettait en scène James Cagney et Annabella, l'on y a percé des lucarnes.
4- Maison Joseph Bernard ▷ 758, rue des Érables

À l'origine, la façade était couverte d'un crépi, comme l'étaient ici toutes les maisons construites en moellon.
On note la présence de « tirants» appelés communément des S fixés à des barres de fer qui traversent la maison entre planchers et plafonds pour empêcher les murs de s'écarter. Ici comme en France, on les appelait des S pris (esprits).
5- Maison Gingras ▷ 747, rue des Érables

Cette habitation de pièces sur pièces est faite de charpentes et aménagée à flanc de coteau. Elle présente 3 fenêtres et une porte non centrale, une cheminée simple adossée au mur pignon est.
6- Maison Beaudry ▷ 740, rue des Érables

Le rez-de-chaussée est à environ 3 pieds au- dessus du niveau du sol. La pente du toit est moins abrupte que celle de la maison d'inspiration française. Les murs sont en moellon et la façade faite de pierre de carrière avec un décor de menuiserie traduit un goût pour le néoclassicisme.
7- Maison Lefebvre-Fiset ▷ 741, rue des Érables

Son carré est de moellon recouvert de crépi. Les pignons sont en bois.
À l'origine, la cheminée était placée au centre et fut remplacée ultérieurement par des cheminées latérales.
8- Maison Lefebvre ▷ 730, rue des Érables

Il avait introduit à Neuville, vers les années 1880, le style de toit mansarde ou toit français et le portique de style paladien, qu'on retrouve sur cette maison. Ce type de toiture donnait beaucoup plus d'espace d'occupation à l'étage que la toiture à 2 versants traditionnels.
Il rénova sa résidence, située au 607 rue des Érables, de cette façon. Plusieurs l'imitèrent, et bon nombre de toitures mansardes, à Neuville, portent la signature de ce maître charpentier.
9- Maison Bernard-Angers ▷ 713-717, rue des Érables

À l'origine, elle possédait un toit à 2 versants, modifé autour de 1880 par Raymond Plamondon pour une toiture mansarde. Cependant les proportions ont été merveilleusement préservées.
10- Le presbytère ▷ 714, rue des Érables

Un premier presbytère à 2 étages fut construit pour le curé Basset en 1715. Il subit d'importantes modifications en 1854 et en 1878. L'ajout d'une galerie couverte faite en 1915 lui donne son aspect actuel.
11- Église Saint-François-de-Sales ▷ 700, rue des Érables

Cet édifice abrite un imposant baldaquin →de bois sculpté en noyer cendré, exécuté en 1695 en Nouvelle-France pour la chapelle épiscopale de Québec. Il fut cédé à la fabrique de Neuville en 1717 par Mgr de Saint-Vallier, en échange de vivres destinés aux pauvres de Québec. Ce baldaquin est le plus vieux monument religieux catholique romain en Amérique, issu du régime français.
De plus, l'on retrouve dans cette église la plus grande collection de tableaux (27) du peintre Antoine Plamondon (1804-1895).
12- La chapelle Sainte-Anne ▷ 666, rue des Érables

Cette chapelle servait, jusqu'au XXe siècle, à une procession appelée la «Petite Fête-Dieu» en souvenir d'un incendie, au début des années 1700, qui avait failli détruire l'église épargnée grâce à l'intervention divine.
13- Le Vieux Couvent ▷ 652, rue des Érables

Au moment de la conquête, entre 1759 et 1761, le bâtiment est converti en caserne par les troupes anglaises. Le général Murray le remet aux sœurs en 1761. Puis lors des guerres d'indépendance américaine en 1775, il est bombardé par les armées de Benedict Arnold et de Richard Montgomery et rebâti en 1778.
L'apparence actuelle de l'édifice est de 1878 et reprend le style Second Empire. Il est à plan rectangulaire, tout en pierre, à 3 étages avec un toit mansarde, surmonté d'un clocheton. Il s'agit de la 3e construction. Le couvent servit à l'éducation des jeunes filles de 1716 à 1965. Il est occupé aujourd'hui par une communauté religieuse laïque.
14- Maison Joseph Proulx-Chandonnais ▷ 655, rue des Érables

Autrefois, le sous-sol arrière servait d'écurie pour les chevaux des voyageurs. Le propriétaire actuel a su lui conserver ce cachet qui suscite l'admiration du visiteur. L'intérieur, meublé d'époque, a aussi été rénové avec goût et authenticité.
15- Manoir seigneurial LaRue ▷ 624-626, rue des Érables

À plan rectangulaire, elle présente en façade 6 fenêtres et une porte au centre. C'est un très bel exemple de la maison québécoise en pierre du XIXe siècle.
16- Maison Docteur Antoine LaRue ▷ 371, rue des Érables

Le bâtiment situé sur son côté ouest, devenu une maison, abritait les écuries. Un chemin couvert, à une certaine époque, faisait le lien entre les 2 bâtiments.
Une communauté religieuse a occupé cet édifice jusqu'à il y a quelques années. Elle est devenue propriété privée depuis.
17- Maison Charles-Xavier Larue ▷ 306, rue des Érables

Cette maison est habitée depuis toujours par les descendants de cette famille LaRue.
18- Maison Bordeleau-Prévost ▷ 264, rue des Érables

Elle est l'une des plus anciennes maisons de Neuville rénovée merveilleusement entre les années 2002 à 2004, avec le respect de l'authenticité tant à I'intérieur qu'à l'extérieur pour lui donner son allure actuelle. Seules les lucarnes percées sur le versant avant viennent trahir l'architecture de l'époque. Le propriélaire actuel a replacé la porte à son lieu d'origine. C'est maintenant l'une des maisons les plus photographiées.
19- Maison Naud-Lemieux ▷ 250, route 138

Cette maison fut entièrement rénovée il y a quelques années tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Elle a conservé une fière allure. La disposition du crépi et la mise à nu de la pierre changent singulièrement son aspect.
20- Maison Darveau ▷ 210, route 138

Elle fut occupée de 1867 à 1986 par la famille Darveau.
21- Maison Antoine-Plamondon ▷ 114, route 138

De plus, il avait fait planter un verger de plus de 2 000 pommiers et constitué une serre de 250 pieds pour la culture de la vigne.
Plamondon peignit dans cet atelier un bon nombre de ces grandes toiles qui ornent plusieurs églises du Québec et tout particulièrement celle de Neuville. Il y vécut de 1845 à 1895.
22- Maison Loriot-d'Anjou ▷ 96, route 138

Au début de la colonie, ils travaillaient avec l'architecte et constructeur Baillif. Ils participèrent à la construction de la première basilique à Québec. Ils bâtirent également la maison de Louis Joliet.
23- Maison Loriot-Soulard ▷ 11, route 138

Ayant subi très peu d'altérations extérieures, cette maison demeure un trésor patrimonial inestimable.
Cousinade
Une cousinade est un rassemblement de personnes ayant en commun un ou plusieurs ancêtres, plus ou moins éloignés, parfois de plusieurs générations. Ces rassemblements, toujours festifs, peuvent être organisés dans des cadres aussi différents que des restaurants, des salles des fêtes, voire des villages. Ces cousinades peuvent rassembler quelques personnes ou quelques centaines, parfois plus de mille. Les cousinades sont associées de près à l'engouement pour la généalogie.Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cousinade
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