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Le terrier

Le seigneur, quarante jours après chaque mutation, devait présenter un aveu et dénombrement. Ceci consistait à faire un relevé de l'état de sa seigneurie, indiquant le nom de ses censitaires, la grandeur des fermes et le montant des cens et rentes. Ce système de tenure des terres amenait le seigneur à tenir un registre précis où étaient inscrit les titres de propriétés de ses censitaires. Pour ce faire, il mandatait un notaire qui devait rencontrer chaque censitaire et lui demander de vérifier ses contrats de concessions et de successions. Le terrier est donc un outil d'administration seigneuriale qui traduit chez les seigneurs une volonté de perfectionner et d'améliorer la gestion de leurs terres.

 

Le terrier de Neuville

En 1835, après avoir hérité de la seigneurie de Neuville par sa femme, Adélaïde Gamelin Launière, nièce de Joseph Brassard Deschenaux, curé de L'Ancienne-Lorette et seigneur de Neuville, Édouard Larue mandata les notaires Laroche et F. X. Larue pour dresser un nouveau terrier de la seigneurie.

Ce document couvre toutes les terres de la ville de Neuville d'aujourd'hui et les terrains de l'ancien village ou Bourg-Saint-Louis, ainsi que toutes les terres qui forment aujourd'hui la ville de Pont-Rouge et une partie de Saint-Basile et de Cap-Santé.


Ce terrier peut être consulté à notre local.

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Don de Mme Jeannine Guillot Larue

 

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