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Maisons ancestrales

carte maisons neuville

1- Maison Auger-Desroches 1443, route 138

Cette habitation, d'inspiration française, bâtie autour de 1760, fut la maison de ferme des Auger. Transmise de père en fils depuis 1707, cette ferme appartient toujours à cette même famille. Le rez-de-chaussée situé au niveau du sol nous rappelle qu'à l'origine il n'y avait pas de cave et que le plancher était de terre battue.

 

 

2- Maison Venner-Belleau 1338, route 138

Bel exemple de maison bourgeoise en milieu rural, bâtie en 1828, probablement par William Venner, l'ancêtre d'une riche famille de marchands de Québec. Les Venner l'occupèrent jusqu'en 1892. Cette maison fut également la propriété, entre 1894 et 1904, de Gauvreau-Belleau, médecin-chirurgien de Québec et neveu de sir N. F. Belleau, premier lieutenant-gouverneur du Québec. De type québécois avec un décor néoclassique, elle possède un toit à deux versants avec corniches, un rez-de-chaussée élevé, des fenêtres de même dimension en façade et des murs fait en moellon.

3- Maison Denis 1208, route 138


Datée de 1760, cette maison de pierre, d’inspiration française, consiste en un corps de logis principal, auquel on a ajouté une rallonge en charpente à son extrémité est, dissimulée sous un crépi. La cheminée qui occupait le centre du corps du logis a été déplacée. Lors de la réalisation en 1914 du film américain 13, rue Madeleine, qui mettait en scène James Cagney et Annabella, l'on y a percé des lucarnes.

4- Maison Joseph Bernard 758, rue des Érables

Cette habitation, d'esprit régence, fut construite en 1820 par François LaRue, maître maçon, pour Joseph Bernard, maître farinier et meunier. Elle représente une architecture unique à Neuville. À l'origine, la façade était couverte d'un crépi, comme l'étaient ici toutes les maisons construites en moellon. On note la présence de « tirants» appelés communément des S fixés à des barres de fer qui traversent la maison entre planchers et plafonds pour empêcher les murs de s'écarter. Ici comme en France, on les appelait des S pris (esprits).

 

5- Maison Gingras747, rue des Érables

Construite entre les années 1830 et 1840, elle se rattache au type de la maison d'inspiration française. Cette habitation de pièces sur pièces est faite de charpentes et aménagée à flanc de coteau. Elle présente 3 fenêtres et une porte non centrale, une cheminée simple adossée au mur pignon est.

 

 

6- Maison Beaudry 740, rue des Érables

Cette spacieuse demeure, datée de 1830, a hébergé un magasin général pendant presque tout le XIXe siècle. Elle présente un bel exemple de la maison québécoise en pierre qui témoigne d'une adaptation au climat québécois. Le rez-de-chaussée est à environ 3 pieds au- dessus du niveau du sol. La pente du toit est moins abrupte que celle de la maison d'inspiration française. Les murs sont en moellon et la façade faite de pierre de carrière avec un décor de menuiserie traduit un goût pour le néoclassicisme.

 

7- Maison Lefebvre-Fiset 741, rue des Érables

Datée de 1801, cette maison d'inspiration française illustre bien l'adaptation de l'habitation au relief de Neuville. Construite à flanc de coteau, elle fait voir 1 étage visible de la rue et 3 du côté du fleuve. Son carré est de moellon recouvert de crépi. Les pignons sont en bois. À l'origine, la cheminée était placée au centre et fut remplacée ultérieurement par des cheminées latérales.

 

8- Maison Lefebvre 730, rue des Érables

Cette maison fut probablement construite autour de 1810. D'inspiration française à l'origine, sa toiture mansarde a été modifiée par Raymond Plamondon, maître-charpentier. Il avait introduit à Neuville, vers les années 1880, le style de toit mansarde ou toit français et le portique de style paladien, qu'on retrouve sur cette maison. Ce type de toiture donnait beaucoup plus d'espace d'occupation à l'étage que la toiture à 2 versants traditionnels. Il rénova sa résidence, située au 607 rue des Érables, de cette façon. Plusieurs l'imitèrent, et bon nombre de toitures mansardes, à Neuville, portent la signature de ce maître charpentier.

 

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9- Maison Bernard-Angers 713-717, rue des Érables

Construite par Louis Bernard en 1806, d'inspiration française, cette maison bâtie à flanc de coteau présente 2 étages à l'avant et 3 à l'arrière. À l'origine, elle possédait un toit à 2 versants, modifé autour de 1880 par Raymond Plamondon pour une toiture mansarde. Cependant les proportions ont été merveilleusement préservées.

 

10- Le presbytère 714, rue des Érables

Édifice de plan rectangulaire avec toit à 2 versants, 2 cheminées simples et des lucarnes. Les murs en pierre sont recouverts de planches sur un mur pignon. Un premier presbytère à 2 étages fut construit pour le curé Basset en 1715. Il subit d'importantes modifications en 1854 et en 1878. L'ajout d'une galerie couverte faite en 1915 lui donne son aspect actuel.

 

11- Église Saint-François-de-Sales700, rue des Érables

Cet édifice, à la «Récollette», fut construit en plusieurs étapes. La première église de pierre fut bâtie entre 1696 et 1715, et on reconstruit le chœur en 1761, on agrandit la nef en 1854, puis refait la façade en 1915. Cet édifice abrite un imposant baldaquin de bois sculpté en noyer cendré, exécuté en 1695 en Nouvelle-France pour la chapelle épiscopale de Québec. Il fut cédé à la fabrique de Neuville en 1717 par Mgr de Saint-Vallier, en échange de vivres destinés aux pauvres de Québec. Ce baldaquin est le plus vieux monument religieux catholique romain en Amérique, issu du régime français. De plus, l'on retrouve dans cette église la plus grande collection de tableaux (27) du peintre Antoine Plamondon (1804-1895).

 

12- La chapelle Sainte-Anne 666, rue des Érables

Probablement construite sur l'emplacement d'une première chapelle édifiée en 1679, l'édifice présente un plan rectangulaire avec un toit à 2 versants surmonté d'un clocheton, une porte centrale en façade au-dessous d'une niche et des ouvertures en pierre de taille. Les murs sont en moellon recouverts de crépi. Ce bâtiment a subi plusieurs restaurations, dont une assez importante, faite par le seigneur LaRue en 1871. En retour, il avait demandé d'étre inhumé, lui et son épouse, sous la chapelle. Des plaques commémoratives sont visibles à l'intérieur. Sa fille adoptive, Elmina Davis, est aussi inhumée avec eux dans la chapelle. Cette chapelle servait, jusqu'au XXe siècle, à une procession appelée la «Petite Fête-Dieu» en souvenir d'un incendie, au début des années 1700, qui avait failli détruire l'église épargnée grâce à l'intervention divine.

 

13- Le Vieux Couvent 652, rue des Érables

Le seigneur Nilcolas Dupont avait accordé aux religieuses de la Congrégation de Notre-Dame le terrain pour la construction d'un couvent. La première construction remonte à 1716. Au moment de la conquête, entre 1759 et 1761, le bâtiment est converti en caserne par les troupes anglaises. Le général Murray le remet aux sœurs en 1761. Puis lors des guerres d'indépendance américaine en 1775, il est bombardé par les armées de Benedict Arnold et de Richard Montgomery et rebâti en 1778. L'apparence actuelle de l'édifice est de 1878 et reprend le style Second Empire. Il est à plan rectangulaire, tout en pierre, à 3 étages avec un toit mansarde, surmonté d'un clocheton. Il s'agit de la 3e construction. Le couvent servit à l'éducation des jeunes filles de 1716 à 1965. Il est occupé aujourd'hui par une communauté religieuse laïque.

 

14- Maison Joseph Proulx-Chandonnais 655, rue des Érables

Construite en 1797 pour Joseph Proulx, aubergiste, cette maison d'inspiration française bâtie à flan de coteau permettant un niveau d'occupation additionnel à l'arrière, fait voir 2 pignons en pierre et 4 ouvertures en façade. Les murs sont en moellon et étaient recouverts de crépi. On note la présence de 2 cheminées simples, chacune adossée à un mur pignon. Autrefois, le sous-sol arrière servait d'écurie pour les chevaux des voyageurs. Le propriétaire actuel a su lui conserver ce cachet qui suscite l'admiration du visiteur. L'intérieur, meublé d'époque, a aussi été rénové avec goût et authenticité.

 

15- Manoir seigneurial LaRue 624-626, rue des Érables

Cette magnifique demeure fut construite en 1835 par Isaac Dorian pour Édouard LaRue, seigneur de Neuvillle, et comme le voulait le seigneur LaRue, cette maison se devait d'être la plus imposante et la plus spacieuse de tout le village. Érigée sur une hauteur, elle le domine visiblement. À plan rectangulaire, elle présente en façade 6 fenêtres et une porte au centre. C'est un très bel exemple de la maison québécoise en pierre du XIXe siècle.

 

16- Maison Docteur Antoine LaRue 371, rue des Érables

Construite en 1915, cette maison victorienne fut à l'époque l'une des plus luxeuses maisons du comté de Portneuf. Dû à un changement de vocation, cette maison a subi d'importantes modifications à l'intérieur. Le bâtiment situé sur son côté ouest, devenu une maison, abritait les écuries. Un chemin couvert, à une certaine époque, faisait le lien entre les 2 bâtiments. Une communauté religieuse a occupé cet édifice jusqu'à il y a quelques années. Elle est devenue propriété privée depuis.

 

17- Maison Charles-Xavier Larue 306, rue des Érables

Cette maison construlte en 1854 constitue l'aboutissement d'une nouvelle façon de construire. Elle fait voir une synthèse des diverses tendances architecturales. Proprement québécoise, il en résulte un nouveau modèle avec symétrie des ouvertures en façade, avant-toits à la base des versants, des corniches latérales et des annexes fonctionnelles à l'arrière. Cette maison est habitée depuis toujours par les descendants de cette famille LaRue.

 

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18- Maison Bordeleau-Prévost 264, rue des Érables

Construite en 1742 par le maçon Joseph Grenier pour Étienne Bordeleau par contrat de construction devant le notaire Louis Pillard, notaire royal demeurant à Neuville, cette maison est d'inspiration française. Elle compte 4 ouvertures à l'avant et une cheminée au mur pignon nord-est. De forme rectangulaire «de vingt pieds de long de dehors en dehors sur vingt-huit pieds de dehors en dehors dix à neuf pieds et demy de hauteur au-dessus de ret de chaussée». Elle est l'une des plus anciennes maisons de Neuville rénovée merveilleusement entre les années 2002 à 2004, avec le respect de l'authenticité tant à I'intérieur qu'à l'extérieur pour lui donner son allure actuelle. Seules les lucarnes percées sur le versant avant viennent trahir l'architecture de l'époque. Le propriélaire actuel a replacé la porte à son lieu d'origine. C'est maintenant l'une des maisons les plus photographiées.

 

19- Maison Naud-Lemieux 250, route 138

Probablement construite au début des années 1800, cette demeure, d'inspiration française, a subi un allongement sur son côté est. Un mur pignon coupe la maison transversalement au niveau de la cheminée, et l'on remarque l'espace inégal séparant les ouvertures d'origine au nombre de 2 et les 5 autres qui sont postérieures. Une fois crépi, le tout donnait un bon effet d'homogénéité. Cette maison fut entièrement rénovée il y a quelques années tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Elle a conservé une fière allure. La disposition du crépi et la mise à nu de la pierre changent singulièrement son aspect.

 

20- Maison Darveau 210, route 138

Elle est construite vers 1780 par le maçon Benjamin Deguise dit Flamand, habitant de Pointe-aux-Trembles. Cette maison d'inspiration française présente plusieurs éléments intéressants au niveau du travail de la pierre : la pierre taillée autour des ouvertures, une corniche de pierre au-dessus de la porte d'entrée et un magnifique foyer sculpté à l'intérieur. Elle fut occupée de 1867 à 1986 par la famille Darveau.

 

21- Maison Antoine-Plamondon 114, route 138

Cette maison de madrier fut construite par Michel Moisan en 1845 pour le peintre Antoine Plamondon. Sur son côté est, il fit construire un atelier de travail. Elle possède une cheminée centrale à 2 feux, inhabituelle à cette époque qui reprend le modèle de la maison du XVIIIe siècle. De plus, il avait fait planter un verger de plus de 2 000 pommiers et constitué une serre de 250 pieds pour la culture de la vigne. Plamondon peignit dans cet atelier un bon nombre de ces grandes toiles qui ornent plusieurs églises du Québec et tout particulièrement celle de Neuville. Il y vécut de 1845 à 1895.

 

22- Maison Loriot-d'Anjou 96, route 138

Cette maison fut bâtie par les Loriot vers 1760. D'inspiration française, elle est à plan rectangulaire, présentant 4 ouvertures en façade, et le plancher du rez-de-chaussée est à peu près au niveau du sol. Les Loriot, qui occupèrent la terre de 1707 à 1950, étaient une famille de maîtres maçons. Au début de la colonie, ils travaillaient avec l'architecte et constructeur Baillif. Ils participèrent à la construction de la première basilique à Québec. Ils bâtirent également la maison de Louis Joliet.

 

23- Maison Loriot-Soulard 11, route 138

Construite par les Loriot en 1760, c'est une des plus anciennes maisons de Neuville. Elle fait voir un plan rectangulaire avec un toit à 2 versants ne débordant ni les murs gouttereaux ni les pignons. En façade, on trouve 3 fenêtres et une porte. Les murs presque aveugles représentent l'image même d'une maison traditionnelle en pierre, importée au XVIIe siècle, des anciennes provinces de France. Ayant subi très peu d'altérations extérieures, cette maison demeure un trésor patrimonial inestimable.

 

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